Cancer du poumon
La Clinique Saint George prend en charge les cancers du poumon depuis le diagnostic jusqu’au traitement.
Le cancer du poumon représente la première cause de décès par cancer en France.
Plus de 50 000 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués en 2023. Il représente ainsi 15 % de tous les nouveaux cas de cancers et est le 3e cancer le plus fréquent.
Plus de 80% des cas sont liés au tabagisme et le second facteur de risque est l’exposition à des toxiques (amiante, arsenic, radon, etc…).
Le poumon est la deuxième localisation de cancer, en termes d’incidence, chez l’homme derrière la prostate. Il survient en moyenne à l’âge de 66 ans. Depuis 2010 l’incidence du cancer du poumon et sa mortalité tendent à diminuer chez l’homme, en revanche elles continuent de croître fortement chez les femmes (en raison principalement de la diminution du tabagisme masculin et de l’augmentation du tabagisme féminin).
La prise en charge du cancer du poumon est multidisciplinaire.
Le poumon étant un organe profond, le cancer se développe pendant longtemps sans souvent exprimer de signes cliniques et plus de la moitié des cancers du poumon sont alors diagnostiqués à un stade tardif (métastatique).
Le diagnostic est le plus souvent évoqué sur un scanner thoracique demandé soit en raison de signes évocateurs (toux persistante, crachats de sang, douleur thoracique, fatigue anormale…) chez un patient fumeur ; soit dans le cadre d’un scanner thoracique, prescrit par exemple pour un suivi médical, faisant découvrir fortuitement une image anormale (nodule ou masse).
La preuve de cancer ne peut être prononcée par cet unique examen et une confirmation doit être apportée par une biopsie qui peut être faite par différentes techniques (fibroscopie bronchique, écho-endoscopie médiastinale, ponction sous scanner, médiastinoscopie, vidéothoracoscopie …). Une recherche de bio-marqueurs ou de mutations est effectuée qui permettra de proposer un traitement adapté et personnalisé à chaque patient.
Une fois le diagnostic fait, il convient de réaliser un bilan complet qui déterminera la prise en charge secondaire.
Ce bilan comporte un bilan d’extension (petscan, imagerie cérébrale, biologie) et un bilan fonctionnel d’opérabilité en cas de chirurgie envisagée (spirométrie, cardio-vasculaire…).
A l’issue de ce bilan d’extension, la maladie est classée en 4 stades.
- Stade I : cancer localisé de petite taille sans atteinte ganglionnaire régionale et sans métastase
- Stade II : cancer localisé de grande taille et/ou avec atteinte ganglionnaire intra-pulmonaire sans métastase
- Stade III : cancer localement avancé, atteinte ganglionnaire médiastinale extra-pulmonaire et/ou envahissement du médiastin ou de la paroi thoracique
- Stade IV : présence d’une ou plusieurs métastases.
La décision de traitement est prise en fonction du stade et décidée systématiquement en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire).
Stades précoces :
La chirurgie est le traitement de référence pour les stades précoces localisés (I ou II). Elle permet la guérison dans une grande majorité de ces cas.
La chirurgie des cancers du poumon consiste le plus souvent en l’ablation de la tumeur et un curage ganglionnaire. L’intervention la plus fréquente est la lobectomie (exérèse du lobe pulmonaire où est située la lésion) mais dans certains cas (petite lésion de moins de 2cm) l’exérèse peut être plus petite (segmentectomie, résection atypique). Un examen des tissus pendant l’intervention (examen extemporané) est réalisé afin d’adapter au mieux le geste chirurgical et de s’assurer d’une résection complète (R0).
Elle s’effectue à thorax fermé (vidéothoracoscopie, robotique) le plus souvent ou ouvert (thoracotomie).
Dans certains cas de stade II il peut être proposé une chimiothérapie avant l’intervention (chimiothérapie néoadjuvante) afin d’améliorer le pronostic global.
Stades avancés :
En cas de stade avancé (III ou IV), la prise en charge comportera un traitement systémique (thérapie ciblée, chimiothérapie et/ou immunothérapie) éventuellement associé à une radiothérapie.
Une chirurgie secondaire pourra être discutée en cas de bonne réponse à ces traitements (stade IIIA, oligo-métastatique).
Le suivi des cancers du poumon est réalisé par l’équipe multidisciplinaire ayant pris en charge le patient et le médecin traitant. Le suivi (au minimum deux fois par an) sera poursuivi pendant des années en raison de la possibilité de rechutes tardives.
La qualité de vie après un cancer du poumon de stade avancé est le plus souvent impactée et une équipe médicale et para-médicale est à disposition (psychologue, nutritionniste, spécialiste de la douleur, orthophoniste, kinésithérapeute) afin de vous accompagner.
La RCP – cancer du poumon – réunissant un collège d’experts, a lieu tous les 15 jours à la clinique Saint George. Y sont présents l’ensemble des patriciens
concernés dans le traitement des cancers du poumon (pneumologue, chirurgien thoracique, oncologue, radiothérapeute, anatomo-pathologiste, radiologue).
Tous les dossiers de patient(e)s présentant un cancer du poumon sont analysés et les décisions prises selon les recommandations.
Les coordonnateurs de cette RCP sont le Dr Magalie TARDY, Dr Cédric PERROTIN et Dr Audrey CLAREN.
Les spécialistes référents participants sont :
- Oncologues : Dr Ophélie CASSUTO et Pr Jean-Marc FERRERO.
- Chirurgiens : Dr Cédric PERROTIN
- Pathologistes : Laboratoire Cerbapath
- Médecine nucléaire : Dr Guillaume NIVAGGIONI
- Radiothérapeutes : Dr Audrey CLAREN, Dr Nathalie PINTO, Dr Olivier THOMAS et Dr Idriss TROUSSIER
- Pneumologues : Dr Remy BAREL et Dr Isabelle VIGNY – VERGINE.