Cancer du rein
Le cancer du rein est le troisième cancer le plus fréquent en urologie. Il représente 2 à 3 % des cancers de l’adulte, soit environ 8000 nouveaux cas par an.
Le sex ratio est de 2/1 et l’âge moyen au diagnostic est de 65 ans.
Les facteurs de risque sont essentiellement l’obésité, l’intoxication tabagique, l’hypertension, et l’insuffisance rénale chronique.
La majorité des cancers du rein sont découverts de façon fortuite : la masse rénale est décelée par hasard, lors de la réalisation d’un examen d’imagerie par échographie ou scanner.
Par ailleurs, la découverte du cancer du rein peut aussi être réalisée dans le cadre d’une hématurie macroscopique (sang dans les urines), d’une douleur au niveau de la fosse lombaire, d’une masse palpable ou de métastases.
Dès lors, des examens d’imagerie spécifiques vous seront proposés afin de préciser la nature de la masse rénale et son extension.
Enfin, une biopsie pourra vous êtes proposée afin de préciser la nature exacte de la tumeur, avant d’envisager la prise en charge la plus adaptée.
Le choix du traitement dépend de nombreux paramètres : votre âge, vos antécédents et morbidités, la taille et l’extension de la tumeur, de votre fonction rénale…
Toutes les propositions thérapeutiques sont présentées et discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant toutes les spécialistes (chirurgiens, radiologues, oncologues, anatomopathologistes…), afin de vous exposer le ou les meilleurs choix thérapeutiques.
1. La chirurgie, technique de référence :
Le principe est le suivant : retirer l’ensemble de la masse tumorale, en conservant au maximum votre capital néphronique. La néphrectomie partielle est ainsi proposée dès qu’elle est techniquement possible. L’utilisation de la chirurgie robotique et d’une sonde d’échographie de repérage spécifique sont des atouts majeurs pour la réalisation d’une chirurgie.
2. La radiofréquence, une alternative à la chirurgie :
Elle est notamment utilisée pour les tumeurs de petites tailles et les localisations multiples.
3. Une surveillance étroite par imagerie :
Cette technique peut être proposée en cas de petites tumeurs peu agressives chez les patients âgés.
4. En cas de tumeur métastatique :
Une prise en charge par traitements médicamenteux sera privilégiée (anti-angiogéniques ou immunothérapies).
Des soins de support et des dispositifs complémentaires sont proposés aux patients et aux proches pendant et après le traitement.
Des consultations de contrôle seront organisées à la suite de votre prise en charge afin de s’assurer de l’efficacité et de la tolérance du traitement, en lien avec votre médecin traitant.
La surveillance consiste en un examen clinique, un bilan biologique s’intéressant notamment à la fonction rénale, et des examens d’imagerie.
Une prise en charge néphrologique vous sera proposée si nécessaire.
Une RCP – cancers urologiques – réunissant un collège d’experts, a lieu tous les 15 jours à la clinique Saint George. Tous les dossiers de patient(e)s présentant un cancer de la prostate sont analysés et des recommandations pour la prise en charge sont établies ; celles-ci seront expliquées au patient par son médecin réfèrent.
Les coordonnateurs de cette RCP sont le Dr Kamel LAGHA, le Dr Magalie TARDY et le Dr Idriss TROUSSIER.
Les spécialistes référents participants sont :
- Oncologue : Dr Ophélie CASSUTO
- Chirurgiens : Dr Pierre CLOIX, Dr David KLIFA, Dr Alexandre MARSAUD, Dr Frédéric OBADIA et Dr Yohann ROUSCOFF.
- Radiologues : Dr Eric BONNARD et Dr Jean BAQUE
- Pathologistes : Dr Vincent BUTET, Dr Caroline BENCE et Dr Nicolas ROUYER
- Médecins Nucléairs : Dr Guillaume NIVAGGIONI et Dr Philippe VIAU
- Radiothérapeutes : Dr Audrey CLAREN, Dr Olivier THOMAS et Dr Idriss TROUSSIER, Dr Jean-Michel HANNOUN LEVY