Cancer de l’estomac

L’équipe médicale multidisciplinaire de la clinique Saint George prend en charge les cancers de l’estomac du diagnostic au traitement chirurgical, précédé ou suivi éventuellement du traitement complémentaire (chimiothérapie, immunothérapie etc.) et organise le parcours de soins pour une prise en charge globale du patient.

L’estomac est un organe de l’appareil digestif situé dans la partie supérieure et médiane de l’abdomen (région épigastrique), fait suite à l’œsophage et précède le duodénum. L’estomac participe à la digestion.

Environ 6 550 nouveaux cas de cancers de l’estomac sont diagnostiqués en France chaque année. L’incidence a baissé au cours de ces 30 dernières années. Il touche plus souvent les personnes âgées de plus de 65 ans (61 % des cas diagnostiqués) et plus souvent les hommes (65 % des cas).

C’est un cancer de pronostic intermédiaire. La survie relative à 5 ans est de 59 % pour les formes localisées, de 21 % pour les formes locorégionales et de 2 % pour les formes métastatiques. Le cancer proximal a un pronostic moins bon que le cancer distal.

Le cancer de l’estomac est associé à plusieurs facteurs de risque :

  • une gastrite chronique principalement liée à une infection par la bactérie Helicobacter Pylori,
  • la gastrite atrophique auto-immune (maladie de Biermer),
  • le tabagisme,
  • la consommation excessive d’alcool,
  • une alimentation riche en produits salés et pauvre en légumes et fruits frais,
  • des antécédents de cancer de l’estomac dans la famille,
  • une prédisposition génétique,
  • L’infection par le virus d’Epstein-Barr (EBV)

L’éradication d’Helicobacter Pylori a permis de diminuer de moitié le risque de cancer gastrique.
90 % des cancers de l’estomac sont des adénocarcinomes.

Un modèle, généralement accepté pour l’adénocarcinome gastrique décrit une progression de la gastrite chronique à la gastrite chronique atrophique, puis à la métaplasie intestinale et la dysplasie avant la transformation éventuelle en adénocarcinome.

Le plus souvent, le cancer de l’estomac est évoqué devant les symptômes suivants :

  • douleurs localisées à la partie haute de l’abdomen (épigastralgies),
  • nausées et vomissements répétés,
  • altération de l’état général (perte d’appétit, fatigue, amaigrissement),
  • dysphagie,
  • saignements gastro-intestinaux et/ou anémie chronique.

Plus rarement, il est décelé lors de la surveillance de la gastrite biermérienne, devant une thrombose veineuse profonde et/ou une embolie pulmonaire ou encore au cours d’un examen d’imagerie de l’abdomen.

Le diagnostic comprend un examen clinique et une endoscopie de l’estomac et de l’œsophage au cours de laquelle sont effectuées des biopsies. Il est confirmé par les résultats de l’examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l’estomac.

Un scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d’évaluer l’extension de la maladie. Parfois, une écho-endoscopie, une scintigraphie osseuse et/ou une IRM cérébrale sont proposées. En cas de résultat de TDM incertain, un PET Scan peut compléter le bilan.

Le patient doit être rapidement adressé à une équipe spécialisée dans les traitements des cancers digestifs pour confirmation du diagnostic et valider le traitement adapté.

Le choix des traitements est adapté à votre situation. Il est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui réunit plusieurs médecins de spécialités différentes (gastroentérologue, chirurgien, etc.).

Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou une partie de l’estomac (gastrectomie totale ou partielle). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif.

Une prise en charge nutritionnelle est recommandée avant le traitement chirurgical.

Plus rarement, le traitement endoscopique peut être une alternative à la chirurgie. C’est le cas pour les cancers superficiels.

Pour les formes localement avancées, la chimiothérapie avant et après la chirurgie est le traitement de référence.
Différents protocoles de chimiothérapie associant un ou plusieurs médicaments peuvent être proposés pour ralentir voire arrêter la progression du cancer.

La chimiothérapie seule peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie. Elle est le traitement de référence pour les cancers métastatiques.

Il est important de dépister une récidive tumorale avant l’apparition de symptômes pour permettre de traiter cette récidive de façon plus efficace et améliorer la survie à distance.

Après la fin du traitement, les patients sont intégralement suivis pendant une période d’au moins 5 ans. La surveillance est assurée par une équipe pluri-disciplinaire et gérée par le spécialiste (oncologue) ou par le médecin de famille selon des protocoles établis suite à des consensus et des recommandations internationales mises à jour annuellement.

Evidemment chaque protocole de surveillance présente une adaptation individuelle (qui repose principalement sur les caractéristiques cellulaires de la tumeur cancéreuse et du bilan d’extension). Elle doit également tenir compte des comorbidités de chaque patient ainsi que de son état général.

Un bilan onco-gériatrique est souvent nécessaire pour les patients d’âge supérieur à 70 ans.

La qualité de vie après cancer est le plus souvent normale mais un accompagnement peut être nécessaire (psychologue, nutritionniste, spécialiste de la douleur, kinésithérapeute).

La préservation de la qualité de vie du patient constitue un objectif important et permanent dès le début du parcours de soins et durant toute la durée de la maladie et du suivi. Les principaux symptômes invalidants, tels la douleur, la dépression et la détérioration de l’état nutritionnel sont à chercher, évaluer, traiter précocement et à réévaluer aussi souvent que nécessaire.

Ainsi, le cancer et ses traitements peuvent avoir des conséquences sur votre alimentation. Un accompagnement nutritionnel peut vous être utile pour prévenir, dépister ou traiter une dénutrition.

Une RCP – cancers digestifs – réunissant un collège d’experts, a lieu toutes les semaines à la clinique Saint George. Tous les dossiers de patient(e)s présentant un cancer colorectal sont analysés et des recommandations pour la prise en charge sont établies ; celles-ci seront expliquées au patient par son médecin référent.

Les coordonnateurs de cette RCP sont le Dr Alexandre MAUBERT et Dr Richard SKAF.

Les spécialistes référents participants sont :

  • Oncologues : Dr Ophélie CASSUTO.
  • Chirurgiens : Pr Emmanuel BENIZRI, Dr Dan ELKAIM, Dr Pascal FABIANI, Dr Stéphan PAVELIU et Dr Lionel SEBASTIANELLI
  • Pathologistes : Dr Marie Jeanne CARAYON, Dr Mélanie CHAZAL, Dr Jean-Claude HAMMOU, Dr Bertrand JOURNEL, Dr Aude LALLEMAND, Dr Patricia MACCARIO, Dr Sophie MAZELLIER, Dr Julie REVERSO, Dr Cécile SIMBSLER et Dr Philippe VIAU.
  • Médecine nucléaire : Dr Guillaume NIVAGGIONI
  • Radiothérapeutes : Dr Audrey CLAREN, Dr Nathalie PINTO et Dr Olivier THOMAS
  • Gastro-entérologues : Dr Massimo CONIO, Dr Dann OUIZEMAN, Dr Bogdan RADU et Dr Gilbert ZEANANDIN

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MAUBERT Alexandre

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