Les Soins de support – Photobiomodulation

La Photobiomodulation est connue sous différents noms comme « laser de basse énergie » mais aussi « red light therapy ».

Elle consiste en l’émission d’une lumière non ionisante avec des longueurs d’onde rouge (400–700 nm) et infrarouge (700-1100 nm) et à donner une énergie métabolique au niveau cellulaire.

Cette lumière est athermique et par conséquent, ne brûle pas.

Cette énergie (production ATP) au niveau des mitochondries (par absorption de la citochrome c oxydase) engendre une cascade d’effets au niveau cellulaire et tissulaire.

Les effets engendrés par la lumière sont les suivants :

  • La production d’énergie dans la cellule, l’activation des protéines kinases et la transcription de multiples gènes,
  • L’Activation de la microcirculation,
  • La production de collagène et d’acide hyaluronique,
  • La production de facteur de croissance tissulaire et une multiplication des cellules : régénération cellulaire et tissulaire,
  • L’accélération de la réparation tissulaire et des étapes de l’inflammation,
  • La réduction de l’inflammation avec un effet antalgique : diminution des prostaglandines, TNF alfa, Cox-2, IL1Beta,
  • Réduction de l’œdème.

Cette réponse cellulaire et tissulaire arrive 1 à 6 heures après la séance de luminothérapie.
Généralement, le médecin prescrit une séance par jour, trois séances par semaine, et en moyenne dix séances au total.
La séance de traitement dure généralement 15 min.

La photobiomodulation a de nombreuses applications en médecine : dans la médecine de la douleur et notamment en oncologie, en tant que soins de support afin d’aider les patients à mieux supporter leurs traitements de chimiothérapie, de thérapies ciblées, d’immunothérapie ou de radiothérapie.

Cette technique peut donc être utilisée dans de nombreux cas :

  • Pour diminuer l’inflammation de la peau (epithelite), ou des muqueuses (mucite, bouche, cavité buccale),
  • Pour diminuer les douleurs et la consommation d’antalgiques,
  • Pour aider les patients atteints de xérostomie post radio-chimiothérapie des cancers ORL,
  • Pour soulager le syndrome main-pied et les neuropathies périphériques induites par les chimiothérapies (comme le taxol, oxaliplatine),
  • Pour agir au niveau pelvien, notamment au niveau de la muqueuse vaginale ou anale après la radiothérapie pelvienne, afin de permettre une réparation et une régénération cellulaire,
  • Dans le cadre des soins post opératoires de chirurgie oncologique, aidant notamment à la cicatrisation (par exemple sur la cicatrice d’une mastectomie pour le cancer du sein).
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